La SEDAP 21, association d’intérêt général, a 40 ans d’existence. L’association est ouverte à toutes personnes ou organismes concernés par les addictions. Nos interventions sont fondées sur des notions éthiques de respect mutuel entre l’institution que nous représentons et les usagers.

L’association assure de nombreuses missions, pour ce faire elle dispose de plusieurs établissements médico-sociaux et participe à divers dispositifs.

Mission de réduction des risques et de soins

Elle est assurée principalement par l’établissement CAARUD (Centre d’Accueil d’Accompagnement à la Réduction des Risques des Usagers de Drogues). Il effectue un travail de rue, de permanences mobiles en camping-car, d’actions en milieu festif. Cette équipe gère le programme d’échange de seringues en lien avec les pharmacies de la Côte d’Or.

Le CAARUD a pour but d’offrir à tous les usagers de drogues un accès aux droits les plus fondamentaux : information, nourriture, hygiène, matériel stérile, soins…

C’est un lieu d’accueil dans lequel vous pourrez parler, prendre soin de vous, vous reposer.

Missions de prévention, de formation, de ressources.

Notre action de prévention, quelle soit menée auprès des jeunes des lycées ou des collèges ou bien d’adultes en entreprise, se fonde sur une démarche partagée par tous et relève d’un arbitrage délicat entre liberté individuelle et responsabilité collective.

Après avoir étudié la situation et le besoin, nous proposons un accompagnement personnalisé dans l’élaboration et l’évaluation d’un plan de prévention et/ou de formation.

Missions d’accueil, de diagnostic, de soins et d’accompagnement.

Pour réaliser ces missions, l’association dispose principalement de 2 établissements médico-sociaux :

Le CSAPA généraliste (Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) «Tivoli» : cet établissement est ouvert à toute personne concernée par des problèmes d’addictions avec ou sans substances. L’accompagnement à court terme ou au long cours se réalise avec des consultations ambulatoires sur un plan médical, psychothérapeutique, psychologique, éducatif et social. Les consultations sont gratuites et anonymes.

Le CSAPA spécialisé « La Santoline » : Cet établissement collectif et résidentiel de dix places dont deux en appartement relais héberge les personnes 24 heures sur 24 et 330 jours par an. Il offre à toute personne dépendante, en traitement de substitution ou non, appartenant prioritairement à la région Bourgogne, un accompagnement social, un soutien psychologique et pédagogique actif, un réentraînement à l’effort avec un suivi individualisé, une préparation à l’insertion.

La structure permettent d’accueillir les usagers sous main de justice et orientés sous la forme de placement extérieur, d’obligation de soins, d’injonction thérapeutique.

Elle a aussi la particularité d’accueillir des femmes enceintes et des femmes déjà mères ayant pour objectif de vivre avec leur(s) enfant(s).

Missions de recherche.

Nous collaborons avec des organismes nationaux (OFDT, INSERM, Université de Paris ouest, Université de Dijon…) pour des actions de recherche. Nous menons aussi des recherches actions territoriales afin de mieux répondre aux problématiques locales.

Le Pôle Ressources Formation et Prévention

Il assure et dispense des formations à partir d’un catalogue permettant un agencement entre une trentaine de modules différents. Nous organisons des formations de base à destination de professionnels du champ social, éducatif, répressif, du monde de l’entreprise.

Ce pôle organise les stages de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupéfiants.

Le Pôle Discrimination Violence et Santé

Afin de lutter contre les phénomènes de harcèlement, de violence, de radicalisation notamment en milieu scolaire, mais pas que, ce pôle intervient ne formant les acteurs au dispositif Sentinelle et Référent©. La psychologie communautaire fonde ses interventions.

Le Pôle d’Innovation et d’Expérimentation sur le Jeu Excessif

Ce pôle pilote des projets de recherche et des actions en lien avec les problématiques de jeu excessif. Il vise à expérimenter des actions, des outils, de prévention, de réduction des risques afin de les modéliser pour un déploiement national. Véritable laboratoire d’ingénierie social, il facilite les liens entre les acteurs du médico-social, les opérateurs et les distributeurs de jeux.